Bien, tel que vous me lisez, je reviens de la plage, encore chargé de sable et d'embruns (gros doute sur l'orthographe, là).
Quelques mots sur la formidable soirée d'hier : concert surprise au Apolo (http://www.sala-apolo.com/agenda.asp?whh=2770), puis des tapas, des vrais, comme pour tout dire j'en avais jamais magés. Des poulpes pleins de safran, des piments succulents, des boulettes à la viande à se damner - bref, se fut très bon. 1 000 mercis encore Sù.
Merci aussi pour les judicieux conseils de ce matin, qui m'ont donné des clefs pour repartir avec "ma" Barcelone. Une ville où, contrairement à Paris, on croit encore à la révolte, au rock, et à quelques unes de leurs manifestations. Il y a une couche de vie alternative qui émerge un partout, jusque dans les endroits les plus inattendus - cet immeuble squatté juste devant l'emtrée du Parc Guell, dessiné par Gaudi et haut lieu du tourisme.
Touriste, je fus, touriste, je suis restéi tout ce temps. Je me sens quelques années, un enfant et un boulot de trop pour participer, et me sentir appartenir à un monde qui, il y a quelques années, m'aurait rendu fou de joie.
Tout ca, pensé en marchant sur la plage au long du sperbe soleil couchant, ca adoucit énormément le côté nostalgique, allez savoir pourquoi...
Tom Waits : Hold On
2 years ago