Wednesday, November 26, 2008

Barcelona 2

Bien, tel que vous me lisez, je reviens de la plage, encore chargé de sable et d'embruns (gros doute sur l'orthographe, là).

Quelques mots sur la formidable soirée d'hier : concert surprise au Apolo (http://www.sala-apolo.com/agenda.asp?whh=2770), puis des tapas, des vrais, comme pour tout dire j'en avais jamais magés. Des poulpes pleins de safran, des piments succulents, des boulettes à la viande à se damner - bref, se fut très bon. 1 000 mercis encore Sù.

Merci aussi pour les judicieux conseils de ce matin, qui m'ont donné des clefs pour repartir avec "ma" Barcelone. Une ville où, contrairement à Paris, on croit encore à la révolte, au rock, et à quelques unes de leurs manifestations. Il y a une couche de vie alternative qui émerge un partout, jusque dans les endroits les plus inattendus - cet immeuble squatté juste devant l'emtrée du Parc Guell, dessiné par Gaudi et haut lieu du tourisme.

Touriste, je fus, touriste, je suis restéi tout ce temps. Je me sens quelques années, un enfant et un boulot de trop pour participer, et me sentir appartenir à un monde qui, il y a quelques années, m'aurait rendu fou de joie.

Tout ca, pensé en marchant sur la plage au long du sperbe soleil couchant, ca adoucit énormément le côté nostalgique, allez savoir pourquoi...

Tuesday, November 25, 2008

Barcelona

Tout d'abord, une précision ; si mes sources sont bonnes, nous devons l'expression "passé les bornes, ya plus de limites" à Alphonse Allais, et non au premier ministre de Mongénéral, cet humour reste donc de bon alois.

Passé cette annonce privée, je m'attaque à Barcelone, quelque peu aguerri du qwerty.

Barcelone que j' atteinte en bravant une grève de la sncf, une grève des contrôleurs du ciel (en France), puis un réseau ferré sous-développé pour des raisons politiques (en Espagne, le pouvoir central pas aimer Catalunya et inversement).

Après la Belgique, la Bosnie, un nouveau pays plein d'identités compliquées, donc. Mais enfin ici aussi on mange Macdo et on boit Starbuck, hein.

Pour ètre plus précis, au langage près (et encore, on entend du francais un peu partout), je n'ai pas l'impression d'avoir changé de pays. un peu comme en Belgique, justement. À croire que l'Union Européenne a une identité culturelle commune. C'est Jérémie qui va être content si il lit ce blog.

Des images : le ciel bleu comme tout d'abord, et ca tombe bien parce que c'est ca que je venais chercher. Une ville qui urbanistiquement part dans tous les sens et graffée de partout (je vais me spécialiser dans le street art, tiens), pleine de petits recoins et de grandes places presque vides - pour l'instant, pour ètre honnête, j'ai trouvé tout un tas de morceaux de Barcelone, mais pas encore "ma" ville dans la ville. Problème de temps peut-être : j'ai coincé ce voyage sur quelques journées, du coup assez peu pris le temps de ne rien faire. Sauf tout à l'heure, sur la plage Georges Orwell, oú après m'être tapé 3 immeubles de Gaudi, j'ai pu lire quelques pages en sirotant un thé, conforté par le sentiment du devoir accompli.
Petit bonheur aussi devant le Musée d'Art contemporain, opportunément fermé, et qui m'a permis d'évaluer les performances relatives des "eskateurs" comme dirait Sú, ma gentille guide qui m'emmène manger des tapas tout à l'heure.

Ha, je ne peux pas terminer ce blog sans parler de l'ancien bordel, tenu par une francaise dénommée Madame Jasmine, dans lequel j'ai dégusté mon sandwich hier soir - et sans ajouter que je prends des goûts de luxe, et que la méditerranée et le soleil en plein automne, c'est en train de devenir une sorte de moindre des choses pour moi...

Wednesday, October 29, 2008

La Krise, suite

Bon j'ai pas dit grand chose. mais parce que j'avais pas grand chose à dire.

Maintenant, un peu plus.

D'abord, il y a les prestataires qui s'en vont, à mon boulot. Par poignées. Encore plus vite que mes cheveux, si c'est possible. Et qui au passage en profitent pour se lâcher en matière de drague professionnelle (mais c'est une autre histoire).
Pas qu'ils aient envie de nous laisser, hein. Mais on les retient pas.

Ensuite il y a cet épisode un peu bouffon de la crise qui vient d'arriver à mon amie Marianna. Et un peu à moi, par ricochet.
Marianna vit à Copenhague. Elle a prévu de venir à Paris pour mon anniversaire - bientôt fêté.
Comme elle rencontre des problèmes de trésorerie (pour être honnête, je n'ai jamais exactement compris de quoi elle vit), et comme je suis bonne âme, je lui ai avancé les sous pour son billet d'avion.
De cette astucieuse façon, elle a bénéficié d'un tarif défiant toute concurrence auprès d'une compagnie danoise, Sterling (j'en vois qui bâillent, là-bas).
Jusque là rien de spécial. 210 € débités, ok.

Et puis aujourd'hui, Marianna m'interpelle sur mon messenger préféré.
Je me contenterai de citer sobrement le dialogue :
"Marianna dit :
hi sweetheart
Marianna dit :
i have a piece of news for you
Marianna dit :
before we go any further, obviously i'll repay you without a question
Marianna dit :
but you might want to contact your bank asap
Frederic's life dit :
why that ?
Marianna dit :
because the company with which you bought my ticket
Marianna dit :
just went bankrupt
Frederic's life dit :
ho fuck
Marianna dit :
without further due
Marianna dit :
aha
Marianna dit :
part of the global 'warming*
Marianna dit :
it's all going to shit
Marianna dit :
they just went down over night"

Et hop.

Wednesday, October 8, 2008

la Krise - 2

Bien. Lundi noir est venu, d'autres journées sombres sont à prévoir, et chez nous, après avoir fébrilement travaillé sur les budgets (enfin, c'est au-dessus de moi que ça a travaillé sur les budgets), on attend fébrilement qu'au-dessus-d'au-dessus-d'au-dessus réponde "ok, vous pouvez avoir ça".

"Ca" n'est d'ailleurs pas aussi pire qu'on pouvait le craindre d'ailleurs, même si pas folichon. Mais on se doute qu'au-dessus-d'au-dessus-d'au-dessus ils écoutent France Info, et que donc il savent que "les marchés sont en plein doute", et donc qu'ils sont susceptibles de revoir tout ça à la baisse si l'odeur de cramé se fait trop forte.

Prétérition : inutile de résumer ce que tout le monde sait et lit - la crise financière provoque la crise économique, ou l'inverse, l'Europe est unie dans la réponse dispersée, de toutes façons le plan Paulson ne règlera rien mais ce serait pire si il n'avait pas été voté, l'état garantit que pas un centime des épargnants ne sera perdu, mais à concurrence de 70 000 €...

Je pense qu'en regardant un peu les choses en face, on est dans la merde : la finance se casse la gueule. L'économie se casse la gueule. Qui est la poule ? qui est l'oeuf ? qui est le coq ? peut importe maintenant.

Et puis il y a la dramatisation à outrance sur le thème du "système devenu fou" qui aurait été monté de toutes pièces ces dernières années par des financiers irresponsables, des "déviances" qui caractériseraient le capitalisme financier de notre siècle encore neuf, bref, une anomalie, alors que.
Mais laissons là ce débat sur la crise incident ou fonctionnement normal d'une économie capitaliste.


Car il y a bien plus intéressant que des journalistes diabolisant soudain un système qu'il y a encore un mois tout le monde jugeait le moins pire qui soit.


Il y a le quidam.



Hier, dans "C dans l'air", dont le sujet principal était : "crise financière, à qui la faute ?", un reportages, supposé être tourné du côté des victimes, a donné involontairement un élément de réponse à cette question.
Les victimes en question étaient un groupe de petits vieux, qui avaient placé en commun une partie de leurs économies, pour la menue somme de 150 000 €.
Comme tous les "petits épargnants", ils n'avaient plus que leurs yeux pour pleurer.
Et ces braves gens d'expliquer candidement : "pourtant à un moment on avait fait + 60 %".
Et là.
Là.
Personne ne relève - ni pendant le reportage, ni après.
Mais ces "+ 60 %", braves gens petits épargnants méritants retraités, qu'est-ce que c'est sinon de la spéculation sauvage ?
Qui trime pour que ces vieux macaques en mal de parties de bridge "fassent + 60 %" ?
Et pourquoi n'ont-ils pas arrêté là ? combien de plus pensaient-elles soutirer aux victimes de leurs investissements tatillons, ces vieilles sangsues édentées ?




D'autres quidams m'intéressent. Les bonnes gens qui s'offusquent à l'idée que des milliards d'euros soient déboursés pour sauver des établissements financiers, pendant que "ils" ont joué avec "nos" sous et que "ils" s'en mettront une fois de plus plein la poche.
A lire les comments qui pullulent à chaque article sur la Krise, on pourrait croire que l'Etat va directement bourrer les poches de messieurs à chapeau claque et à gros cigares.
C'est un peu plus compliqué que ça.
Ceux qui devaient gagner beaucoup d'argent l'ont déjà gagné...

Je ne sais pas trop quel mythe est en train de s'effondrer présentement. Mais visiblement, il y en a un qui ne s'effondre pas : c'est celui qui nous fait croire qu'on peut à la fois gagner 60 % en bourse et avoir un pouvoir d'achat en constante augmentation - celui qui nous fait croire que les intérêts de l'actionnaire et du salarié vont dans le même sens, que toute contradiction n'est qu'un malentendu - et cette schizophrénie qui nous pousse à tirer en même temps les deux bouts d'une même corde.

Wednesday, October 1, 2008

Dazibao et la Crise Internationale 1

Bien. Me voilà de retour en France depuis 10 jours. Et depuis 10 jours, vous le savez, c'est la Crise Internationale, 1929 et 1973 réunis, l'effondrement des marchés boursiers, le crack de l'immobilier, l'absence de liquidités, l'explosion du risque post-titrisation disséminé dans tout l'échosystème, le retour du chômage, la vie chère, le ralentissement de l'économie, les déclarations optimistes de Christine Lagarde, la faiblesse des investissements, la mauvaise tenue de la balance du commerce extérieur, la récession, la stagflation, et peut-être bientôt la déflation, la chute de l'indice de confiance des industriels allemands, du moral des ménages, et l'absence pour tous et tout de perspectives réjouissantes à court et à moyen terme.

Comme je suis d'un naturel pessimiste, quelque chose me dit que ce voyage là durera un peu plus longtemps que celui de Bosnie pour lequel j'ai ouvert le blog initialement.
Mais ils ont un point commun : il est impossible, à l'heure où il ne fait que commencer (car il ne fait que commencer) de prévoir où il me mènera.
Mais ils ont une différence : ce n'est pas que moi qu'il mène, mais environ toute l'humanité.
Mais ils ont un point commun : j'ai le nez collé au hublot. Actions, obligations, OPCVM, contrats d'assurance vie, de capitalisation, Unités de Comptes, fonds généraux, budgets, productivité, retour sur investissement, recrutements, sont mon quotidien. Je travaille dans la machine.

Trace je vais donc ici garder de ce voyage.

Et je vais tâcher d'en décrire les étapes. La première ayant été la prise de conscience que l'embarquement a pris effet un certain lundi 15 septembre, dans une rue de New-York qui abritait (si on peut dire) Lehman Brothers.
Bientôt disponible bientôt : les photos du drame, prises par l'ami Jérémie, qui, hasard ou coïncidence, parcourait cette rue justement ce jour là.
(Depuis d'ailleurs je lui ai formellement interdit de se promener rue d'Antin. Pour ceux qui se demanderaient pourquoi, c'est le siège de mon employeur).

Friday, September 19, 2008

retour a Mostar

Retour a Mostar, pour faire une gradation dans la degradation meteorologique qui m attend... et aussi pour profiter d une petite soiree a Abrasevic, une association et une salle sympa de Mostar, ou je compte bien jouer au musicien dans quelques mois, le temps de faire la causette a des etudiantes polonaises (oui bizarrement j ai rencontre plein de nanas et peu de mecs ici, mais c est probablement un hasard, enfin bon il y a aussi le vieux Canadien de 76 ans qui allait rejoindre un groupe pour descendre la cote dalmate en velo).

Detente absolue maintenant ici, plus de pression pour faire le touriste, et les serveurs sont suffisamment gentils pour me laisser trainer 2h30 en terrasse avec pour tout alibi un capuccino. Merci les serveurs bosniaques, toujours prets a s atabler a leur tour parce que apres tout pas de raison que seuls les clients profitent des chaises.

Avion pour Paris demain, et ce post est probablement le dernier ecrit de Bosnie avant un petit bail, au mieux quelques mois, au pire a jamais. En tous cas ce voyage surprise aura ete une bonne surprise, une fameuse occasion de rencontres et de solitude tranquille, et puis dire Sarajevo et Bosnie, ca ressemble suffisamment a une aventure pour donner l impression d etre devenu un voyageur - allez, prochaine destination, le Bresil ?

Thursday, September 18, 2008

Lokrum

L'ile s'appelait Lokrum, et pas Klum, mais vous aurez rectifie vous-meme.

Et ca valait le deplacement, sapristi. Une vraie ile paradisiaque, avec tranquillite, odeur de maquis mediterraneen, mer turquoise et chaude, soleil bronzeur, terrasse enchanteresse, et tout, et tout.

J'ai lu Le Monde au son des clapotis des vagues en bronzant facon crepe, ce sont donc officiellement des vacances d'ete.

Et puis un petit coup de trempete dans l'eau salee, hop. ca faisait, heu, peut-etre un an sans nager...

Le soir, pour completer la journee, parti en bateau vers un petit village cotie, un excellent risoto noir a l'encre de seiche, et une immigree francaise qui m'a gentiment fait la visite. Ca m'a rappele qu'une vie sociale ca existe, tiens.

La je me suis refugie dans le cyber cafe pour echapper au soleil excessif - il fait une chaleur dingue, et pas encore midi...

Cet apres-midi je quitte Dubrovnik, ville des touristes et des chats (ils sont partout) pour retourner a Mostar, glander et assister a un concert de groupes polonais.

Le retour est deja apres-demain, mais bon, vous me manquez, alors c'est aussi une bonne nouvelle...

Tuesday, September 16, 2008

En Croatie

Aye me voici a Dubrovnik, en Croatie (et hop, un nouveau pays, plus que 296 a visiter !)

Alors la les gars et les filles, c'est du serieux : ciel bleu et soleil eblouissant, mer turquoise et transparante, cote merveilleusement dessinee, vieille pierre a n'en plus pouvoir, francais, anglais, allemand, italien a tout coin de rue...

Plongee donc en plein tourisme, tres loin du sentiment de chez-soi eprouve a Sarajevo.
L'occasion tout de meme de faire offrande aux UV genereux de mon torse glabre et de mon visage de plus en plus velu, pendant que mes oreilles se repaissent du delicat tumulte des vagues brisees par la jetee. Parce que y a pas de raison que pas.

Demain, promenade sur l'ile de Klum, ou un nom comme ca, je fais chauffer le maillot de bain.

Mais avant de tourner la page de Mostar, qu'a un moment je ne pouvais plus voir en peinture d'autant que ma mission a a moitie echoue (le denomme Nedim est reste introuvable), je tiens a faire justice a cette ville qui a fait beaucoup hier soir pour etre epatante : d'abord j'ai fini par trouver le club Ali Baba, dans une caverne de 10 m de long impressionnante ; ensuite, mon restaurant prefere, le Taurus, s'est revele encore meilleur que d'habitude. Enfin, dans l'air doux de la soiree (puisqu'il a finalement cesse de pleuvoir), pres de la petite riviere, l'appel a la priere a complete un petit moment quasi parfait.
Merci Mostar, et peut-etre a bientot, puisque je ne sais pas encore ou je passerai la journee de jeudi.

Sunday, September 14, 2008

Dazibao en Bosnie 4 - Bienvenue a Mostar

J aurais pu sous titrer ce post Where the Streets have no name, selon une pratique chere a Circee, parce que la specialite locale de Mostar, c est de pour ainsi dire JAMAIS mettre le nom des rues, et exceptionnellement les numeros. Tres pratique pour se perdre, mais apres tout j ai tout mon temps - sauf quand il pleut...

Goodbye Sarajevo donc, sa vie nocturne, son representant a l Eurovision, ses petites terrasses diurnes arabisantes bien cachees derriere des moucharabiers... tant mieux d ailleurs parce que maintenant il fait 10 degres la bas et que Malka, a qui ce voyage doit deja beaucoup, est aujourd hui du cote de Tuzla pour superviser le tournage d une pub, si j ai bien compris.

Mostar, ou il pleut comme vache qui pisse, qui possede le plus beau pont d Europe, un centre ville a tomber par terre, des attrape-touristes dans tous les coins (l occasion pour moi d acheter un flutiau multicolore a la petite), des nanas qui me sifflent en voiture (pourtant je portais mon k-way, a tout hasard je l ai enleve apres), et des traces terrifiantes de la guerre. Photos a venir pour tout ca sauf les nanas qui m ont siffle, la dessus il faudra me croire sur parole.

Ici ma mission est d eviter les pubs ou on passe Hotel California, et de rencontrer les gens d une association locale dont fait partie le groupe de Dub de Mostar vu a Sarajevo en concert, Vuneny, signes sur Jarring Effect tout de meme pour ceux a qui ca cause. Ils sont trop bons sur scene ces garcons, alors je voudrais avoir l occasion de leur acheter leurs cd pas en version pirate (parce que ici vous avez tout pour 2 euros 50, mais en cd presse...)

Il y aurait plein d autres choses a dire, sur le pseudo matelas qui recouvre le pseudo lit de ma chambre, sur le train en bois qui mene tranquillement de Sarajevo a ici, sur Pink TV Bosnie Herzegovine, sur la riviere vert phosphorescent et les grafitis dans les ruines, sur ce restaurant incroyablement bon, bien place, beau, pas cher, et ou on peut ecouter des reprises de I Will always love You a la flute traditionnelle... Mais je vous raconterai tout ca de vive voix.

Saturday, September 13, 2008

Dazibao en Bosnie - Episode 3

Bien, la journée d'hier a été riche en événements, avec pele-mele : du dub excellent, un promontoire plus que calme, le vernissage d'une exposition, des lycéennes en goguette, un cimetiere ou tout le monde est mort trop jeune en 1992, des erzats bosniaques de Peaches, un ramadan, des bieres, une vue magnifique sur la ville...

(j'ai oublié de le dire, čais le temps a été magnifique jusqu'a hier)

Surprise en rentrant a l'appartement cette nuit (je loue une chambre dans un petit appartement en haut d'une coline et a la déco décourageante, mais comme j'y suis que pour dormir c'est pas grave) : j'avais des voisins, 2 espagnols et 2 francaises, et ils ont du etre encore plus surpris que moi quand la lumiere les a reveilles au milieu de la nuit. Resultat, ce matin je leur ai fait faire un brin de visite, ca m'a occupe en attendant de venir vous ecrire, puis de retrouver Malka, qui me pilote a Sarajevo sur les traces de Nicolas et Fred O..

J'ai parfois l'impression de faire un pelerinage sur les traces de saints hommes ("ils sont passes ici, ils ont aimé cette musique, ils ont b
Publish Post
u cette biere"...) et c'est drole. je serai Marlow, lequel de vous sera Kurtz ? ;)

Demain changement de decors : direction Mostar, plus au sud, ville coupée entre ses moitiés bosniaque et croate. Dur dur, il faudra se réveiller a 5h du matin...

Thursday, September 11, 2008

Dazibao en Bosnie 2

Bon je me suis precipite sur mon cafe internet favori pour lire les dizaines de commentaires que vous ne manquerez pas de poster, mais pour l instant je reste sur ma faim...

Pour repondre a Eugenie, c est les deux a la fois. Et, je crois, d autres choses encore. Un homme seul arrive en ville, s installe dans une chambre sur les hauteurs, et ere a la recherche de repos, d images, et de differences.

Jour 2 donc, qui m a donne 2 occasions de faire mon boulet avec mon appareil photo (mais bon heureusement que je me rends compte avant la fin du voyage que la pellicule n etait pas vraiment armee dans l appareil photo...), de trouver quelques endroits favoris dont un immeuble qu il faut que je rephotographie entierement, d etre surpris par la decontraction des Muslumans d ici qui celebrent le ramadan dans les mosquee, de trainasser plaisamment a la terrasse des cafes, de me faire refourguer des piles usagees au pris des neuves, de faire une demi-sieste, d avancer significativement sur Le Maitre et Marguerite, de mesurer combien j ai perdu le peu de maitrise que j avais en dessin, et, ce soir, de decouvrir la vie nocturne sarajevienne (trop fatigue hier soir apres une journee qui avait commence a 4h45...).

Sinon j ai pris plein de notes pendant la journee mais ce petit journal la sera en ligne a mon retour parce que pas que ca a faire tout de meme heureusement.

Wednesday, September 10, 2008

Dazibao en Bosnie 1

Bon, est-il utile de revenir sur les circonstances de mon arrivee en Bosnie ? pour ceux qui les ignorent je le rappelle. J ai plante LE voyage aux USA avec le meilleur ami du monde pour une tres tres bete histoire de visa... toute fierte mise a part il fallait que je parte quand-meme - Nicolas etant revenu tres tres entousiaste de ce pays qu il n a vu que de nuit ou presque m y voici...

(petite precision je ne souffre pas d aphasie soudaine mais d un clavier qwerty en bosniaque et menteur cr ai oyez-moi c est cotton heureusement que la connexion coute 3 fois rien)


Donc je vous ferai partager mes impressions ici comme elle viennent ne comptez pas sur un blog soigne cocasse et tout et tout parce qu avec ce clavier croyez moi toute envie de cocasserie disparait tres vite.

Premier jour premiere impression. L incredulite. ha bon j ai vraimet quitte Paris ? Mais pourquoi au fait ?
Premier jour deuxieme impression. j ai quitte Paris pour ca ? pour me faire heberger pour 10 euros par jour dans la baraque bien laide d un certain Izo et pour un centre ville certes mais quasi sans interet ni charme ?
Prem... ok, troisieme impression. Izo, donc me conduit a travers la ville, d immeuble decati en edifice degrade. et me mene ainsi du quartier austro-hongrois (guillemets ici c est comme Vienne, Budapest, Zagreb fermez les guillemets en sortamt svp ben Vienne abimee alors...) jusqu au quartier ottoman. et la, a l ancienne bibliotheque nationale, detruite pendant la guerre, et qui abrite une exposition d un peintre bosniaque repute.

C est un choc. ce batiment m explique pourquoi je suis venu. il me reverra souvent. vous le verrez, vous n y echapperez pas. Je vais meme m acheter un pied d appareil photo expres.

Vala. C est tout pour aujourd hui. Dans le prochaine episode, vous aurez droit a mes premiers repas, a ma premiere nuit, a la rencontre des contacts que Nico m a gentiment fournis.

En attendant soyez sages point d exclamation